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Chorégraphie Catherine Diverrès
Collaboration artistique et scénographie Laurent Peduzzi
Danseurs Pilar Andres Contreras, Alexandre Bachelard, Lee Davern, Nathan Freyermuth, Harris Gkekas, Vera Gorbatcheva, Capucine Goust, Thierry Micouin, Rafael Pardillo
Lumières Fabien Bossard
Costumes Cidalia da Costa
Musiques Nakasawa, D. Gambiez, P Symansky, B. Montet, Hartmann et I. Caven
Composée d’extraits des pièces L’Arbitre des élégances 1986, L’Ombre du ciel 1994, Fruits 1996 et Corpus 1993
Production Compagnie Catherine Diverrès / association d’Octobre
Coproduction La Maison des Arts de Créteil – Scène nationale, Le Volcan – Scène nationale du Havre, le Ballet de l’Opéra national du Rhin – Centre chorégraphique national de Mulhouse, POLE-SUD – CDCN Strasbourg, Danse à tous les étages – Rennes/Brest, la MC2 – Grenoble, GRANIT – Scène nationale – Belfort, Chorège CDCN – Falaise Normandie | Avec le soutien de l’ADAMI
4 au 6 avril 2023 – Théâtre national de Bretagne, Rennes
21 mars 2023 – Maison de la culture, Amiens
31 janvier 2023 – Scène 55, Mougins
23 janvier 2023 – Maison de la danse, Lyon
19 janvier 2023 – La Filature scène nationale de Mulhouse
13 janvier 2023 – Maison des arts du Léman, Thonon-les-Bains
6 octobre 2022 – Halles de Schaerbeek, Bruxelles
19 mai 2022 – POLE-SUD, CDCN Strasbourg / Le Point d’eau, Ostwald
10 mai 2022 – Scènes du Golfe, Vannes
6 mai 2022 – Le Volcan, scène nationale du Havre
Le corpus des danseurs visite une écriture chorégraphique qu’il s’agit d’éprouver. Pour tenter de suspendre, de déjouer, le temps. Fondre en une articulation le précipité d’œuvres passées. Faire surgir une forme nouvelle qui témoignera du multiple, du chœur, de la solidarité. Pour rendre vivante cette mémoire essentielle que les danseurs transmettent. Mise à jour d’une écriture chorégraphique contre l’oubli.
Irene Filiberti
crédits photos : Tristan Valès – Lee Yanor
crédit vidéo : Luc Riolon
La première version d’Echo a été créée en 2003, production du Festival de Danse de Cannes
et du Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne.
Nice matin – 05 décembre 2003
Cannes danse avec «l’Echo »
Album d’images chorégraphiques de ses pièces les plus inventives, Catherine Diverrès et le centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, ont présenté un spectacle attachant, troublant.
(…) Echo, la création que Catherine Diverrès a réservée à Cannes, se regarde comme un album chorégraphique qui projette sur la scène du théâtre Debussy la mémoire, mélancolique, parfois terrifiante, des pièces les plus significatives de son répertoire.
(…) Une suite implacable qui exige de ses beaux danseurs une belle énergie, une tension, une science de la gestuelle, une présence, qui font de ces images parfois provocantes, parfois subtiles, parfois sidérantes, un écho, un reflet de notre époque énervée.
L’univers de Catherine Diverrès, nourri de la mémoire des maîtres avec lesquels elle a travaillé Blaska, Bagouet, Cunningham,(…) mais dont elle s’est détachée pour cultiver sa propre sensibilité, sa propre écriture rude et implacable, mais capable de finesse et de grâce nostalgique, se révèle angoissant, dans sa vision pourtant poétique.(…)
Presse Océan – 2 avril 2004
« Echo » : Catherine Diverrès contre l’oubli
(…) Qui dit Catherine Diverrès dit exigence, exigence vis-à-vis d’elle-même, exigence demandée aux spectateurs.
Cette « grande dame » de la danse contemporaine ne chorégraphie pas pour séduire. Sa pièce chorégraphique Echo, créée lors du festival de Cannes en 2003, discerne sans scinder Echo 1 d’Echo 2 : deux fois cinquante minutes pour questionner le temps, le souvenir du répertoire chorégraphique, de L’Arbitre des élégances (1991) à Corpus (1999), et plus particulièrement sa transmission.
(…) La première phase construit lentement un espace chorégraphique où se rencontrent les temps, les corps, les mouvements, les gestes et les paroles. Le couple y occupe une place prépondérante, figure centrale, tourmentée, désespérée, duale ou tout en délicatesse.
(…) Puis Echo 2 naît d’Echo 1, comme une nouvelle forme de réponse, plus incisive, plus résistante. Le spectateur curieux, accompagné ou pas de son dictionnaire préféré, ressent et lit chaque instant chorégraphique comme les pages d’un livre inachevé. L’esthète y côtoie le profane, le tolère, eut aimé peut-être que la réciproque existe davantage.(…)
Cécile Favier
Ouest France – 24 janvier 2004
(…) On ne sait par où commencer, tant le programme est copieux. Deux parties pendant lesquelles la chorégraphe joue avec nos nerfs, soufflant le froid et le chaud. À travers des ambiances tantôt tendues, tantôt plus légères. Des portés et jetés parfois violents, parfois si aériens. Des corps à corps virils, énergiques et puissants, mais en retenue. Des ensembles s’unissant pour une danse initiatique et se déstructurant.(…)
Mystique et tourmentée, douce et sur la défensive, ironique et bouleversante, interrogative… De cette œuvre, il ne reste que des images fulgurantes et suspendues. L’univers de Catherine Diverrès.
Janik Le Caïnec